L’Institut de la réindustrialisation
L’Institut de la réindustrialisation est une association loi 1901, créée en janvier 2015.
Ses membres fondateurs sont le GIM (Groupe des Industries Métallurgiques), Syntec-Ingénierie, l’EPF et CESI.
Contexte et ambition
Le déclin industriel en France et dans ses territoires n’est pas une fatalité. Des leviers efficaces ont été identifiés pour enrayer ce phénomène. Des entreprises industrielles de toutes tailles innovent, exportent, deviennent leader dans leur activité et des emplois sont créés.
Au vu de ces succès, l’Institut de la réindustrialisation a pour ambition de devenir un pôle créateur et diffuseur de connaissances et d’expertises. Il se veut force de proposition en abordant des thématiques liées à la revitalisation industrielle de nos territoires tout en sensibilisant les apprenants, le grand public et l’ensemble des acteurs de demain sur ces enjeux. Attirer les jeunes et notamment les femmes vers les métiers de l’industrie est une de ses missions prioritaires.
Objectifs de l’institut
L’Institut de la réindustrialisation a une vocation nationale. Il se fixe 3 principaux objectifs, pragmatiques et réalistes :
Recenser, capitaliser et analyser des données relatives à l’actualité industrielle
Exemples de projets :
« L’innovation créatrice d’emplois industriels », projet financé par le fonds F2I
« L’observatoire mondial des investissements industriels » en partenariat avec Fives, EDF et Trendeo
Valoriser des projets d’entreprises sur la réindustrialisation - Communiquer sur les leviers, outils et enjeux de ce phénomène
Mise en relation apprenants/entreprises sur des projets (apprentissage, stages en entreprise…)
Création du prix étudiant « Oui à l’industrie » en partenariat avec le groupe AEF et CISCO et le soutien de l’IESF
Diffuser la culture industrielle et la valoriser auprès du grand public en particulier les écoles d’ingénieurs
Création de programmes pédagogiques
Colloques, conférences (notamment auprès de jeunes publics et du public féminin)
Des membres fondateurs impliqués
Les fondateurs de l’Institut de la réindustrialisation croient fermement non seulement au maintien mais aussi au développement de l’activité industrielle française.
Le GIM (Groupe des Industries Métallurgiques) est le syndicat patronal de la Métallurgie de la région parisienne. Principale organisation du réseau des chambres syndicales territoriales composant l’UIMM, il fédère plus de 1 900 entreprises franciliennes.
Syntec-Ingénierie est la plus importante fédération professionnelle de l’ingénierie. Elle rassemble les sociétés exerçant une activité d’assistance ou d’études techniques, d’ingénierie, de conseil en technologie, de contrôle ou d’inspection dans les domaines de la construction de l’industrie et du conseil en technologies. Elle regroupe plus de 300 adhérents dont 80 % de TPE et de PME.
L’EPF (ex Ecole polytechnique féminine) est une école d’ingénieurs formant des ingénieur-e-s généralistes innovant-e-s, responsables et de dimension internationale sur 3 campus (Montpellier, Sceaux et Troyes). C’est l’une des grandes écoles d’ingénieurs françaises où le pourcentage d’effectif féminin est le plus élevé.
CESI est un groupe d’enseignement supérieur et de formation professionnelle de premier ordre, spécialisé dans la formation des cadres, agents de maîtrise, ingénieurs, techniciens et experts métiers. Son école d’ingénieurs, présente sur 25 campus, forme 2 400 ingénieurs et mastériens par an, dont une grande majorité en alternance.
L’Institut de la réindustrialisation est administré par un conseil d’administration composé des membres fondateurs. La Présidente actuelle est madame Florence Kersalé, Directrice de Setec Bâtiment et le vice-Président est monsieur Yves Laqueille, Directeur général du GIM.
Le comité scientifique
Il est composé de représentants de l’enseignement, du monde industriel, d’institutions publiques et tout domaine jugé pertinent au bon développement des projets de l’Institut. Il est garant des productions de l’Institut sur le plan méthodologique et scientifique et du suivi des livrables et données diffusées. Il se veut également force de proposition sur les thématiques futures soutenues par l’Institut.
Mot du directeur
Le déclin industriel de la France est avéré depuis de nombreuses années mais ce n’est pas une fatalité. Nous le constatons dans les entreprises où, quels que soient leur taille et leur secteur d’activités, des projets ambitieux sont déployés. L’Institut se donne pour mission de mettre en avant ces réussites industrielles qui dessinent dès aujourd’hui l’industrie de demain. Notre ambition est de devenir un pôle créateur et diffuseur, notamment auprès des jeunes publics, de connaissances et d’expertises sur cette industrie du futur.